Saturday, March 25, 2017



Une Brève histoire de Dieu
Cet ouvrage a pour thème l’invention et l’évolution de l’idée de Dieu. Une brève histoire qui n’a commencé à s’écrire qu’au néolithique. Il décrit le passage de l’humanité de l’animisme au polythéisme puis, pour les « religions du Livre », au monothéisme et la différence entre leur Dieu personnel et le concept d’Absolu impersonnel élaboré par l’hindouisme.
Après avoir montré les parentés entre les mythes et les cosmogonies de l’Antiquité, il aborde ce que les historiens des religions ont appelé un « tournant axial » dans l’histoire de l’humanité, avec l’apparition concomitante, entre le VIIe  et le VIe  siècle avant notre ère, en Grèce, au Proche-Orient et en Asie, de philosophies et de religions intégrant la notion de salut individuel : la philosophie grecque, le zoroastrisme, le bouddhisme et les sagesses chinoises, tandis que le
Judaïsme amorce à cette époque une mutation transformant le Dieu jaloux et tribal du Pentateuque en un Dieu aimant proche du cœur des fidèles.

La partie sur le christianisme expose les controverses christologiques et trinitaires ayant débouché sur l’élaboration du dogme chrétien. Puis son évolution  de la chrétienté médiévale à  nos jours en passant par les critiques de la religion qui s’expriment à  partir du siècle des Lumières.  Dernière des religions monothéistes, l’islam est revenu à l’unicité de Dieu proclamée par le judaïsme. D’où le rejet par le Coran de la Trinité chrétienne assimilée à un polythéisme. Alors qu’à La Mecque la prédication du Prophète donnait en exemple aux croyants la miséricorde divine, elle prit à Médine une orientation politique, sociétale, législative et guerrière. Et un même contraste existe entre l’existence d’une mystique musulmane et la montée de l’islamisme radical et violent. La conclusion intitulée questions sans réponses aborde la question de l’avenir de Dieu et des rapports entre la religion, la philosophie et la science.    

Wednesday, August 19, 2015

LE MONOTHÉISME, LE POUVOIR ET LA GUERRE De la conversion de Constantin au jihad islamiste

Au-delà d’une histoire événementielle, l’ouvrage se propose d'analyser les articulations et les enjeux des rapports entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel au sein de la chrétienté et de l'islam,  ainsi que d’exposer l’évolution de la pensée politique autour de ce sujet d’une actualité brûlante. Il couvre une période allant du IVe siècle à nos jours et son champ d’étude se limite  à l’Europe et au Proche-Orient.  Il s’intéresse entre-autres à  la dimension religieuse de leurs relations, le plus souvent conflictuelles, et aux guerres de religion au sein de la chrétienté et de l’islam.
Sa rédaction a été inspirée par la montée de l’intégrisme, du terrorisme islamiste et de l’islamophobie, la résurgence de la fracture entre chiites et sunnites, les guerres civiles sectaires qui déchirent la Syrie et l’Irak et l’instauration d’un prétendu califat à cheval sur ces deux pays. Plus que dans n’importe quelle autre région du globe, ces événements montrent les effets pervers du « retour du religieux » dans la sphère politique depuis le denier quart du siècle dernier.

Le livre comporte quatre parties  traitant successivement : de instrumentalisation politique du religieux ; de l’Europe chrétienne et postchrétienne ; des rapports entre l’Occident chrétien et le monde arabo-musulman ; enfin de l’histoire du Proche-Orient et de l’islamisme politique. Il aborde la problématique de l’intégration des minorités ethnico-religieuses qui se fait de plus en plus pressante à l’heure de la montée du communautarisme et des crispations identitaire face à la mondialisation.
 

Tuesday, February 3, 2015

http://www.lorientlejour.com/article/909380/ibrahim-tabet-delegue-de-la-renaissance-francaise-au-liba.html

Wednesday, April 9, 2014

Les Grands empereurs Européens

L’ouvrage se situe au cœur du débat sur  l’appartenance et la fragilité des grandes constructions pluri territoriales. Car si bien des aventures impériales, telles celles de Charlemagne, du Saint Empire romain germanique, de Napoléon, des Habsbourg, des Hohenzollern, des Romanov sont biens européens,  il en est d’autres qui refusent les enserrements géographiques. Et d’abord Rome qui domina l’ensemble du bassin méditerranéen, Asie mineure comprise, mais également l’Empire byzantin, la seconde Rome. Comment alors refuser de e considérer l’Empire ottoman  comme un empire européen, lui qui assiégea  Vienne à  deux reprises ? Et devrait-on exclure d’Europe les peuples des Balkans ? C’est tout le contraire qui s’édifie sous nos yeux.
Au delà de l’appartenance se pose, bien naturellement, la question de la solidité et de la longévité des empires. La réponse de l’ouvrage  tient dans son contenu même. Tous ont disparu, le dernier en date étant l’empire soviétique. Mais voici qu’est née une forme nouvelle de domination, toujours reposant sur la force guerrière et le poids économique,  mais ne reposant pas sur l’emprise territoriale : l’empire américain.

Un ouvrage très documente dans sa partie historique, mais qui n’oublie jamais de tenter de tirer des philosophies de l’histoire du passe pour essayer de comprendre le futur.          

Histoire de la Turquie de l’Altaï à l’Europe

 Homme malade de l'Europe » au XIXe siècle, la Turquie sera-t-elle sa providence au XXIe siècle ? Alliée des États-Unis, candidate à l'Union européenne, pivot stratégique entre l'Occident, l'Asie et le Moyen-Orient, l'ex-Empire ottoman (1299-1922) est aujourd'hui un pays clé sur la scène internationale. Sa population de 72 millions d'habitants, son poids économique et son islam modéré en font l'une des seules puissances capables de jouer le rôle d État phare du monde musulman. Quant à son entrée dans l'Europe, objet d'un incessant yoyo diplomatique, elle apporterait à l'UE une pièce maîtresse sur le plan stratégique, comme l'a déjà montré sa participation à la Force d'interposition de l'ONU au Sud-Liban, facteur de stabilité au Proche-Orient.
Des origines mongoles du peuple turc jusqu'à l'avènement du Parti de la justice et du progrès (AKP) de l'actuel Premier ministre Recep Erdogan en 2002, en passant par la colonisation grecque et la révolution kémalienne, Ibrahim Tabet retrace 3000 ans d'Histoire politique, économique et sociale de la Turquie, dont plus de six siècles de règne ottoman. Il n'élude aucun des grands défis que la République fondée par Atatürk se doit aujourd'hui de relever : terrorisme islamiste, droit des femmes, place des minorités religieuses, question kurde et question chypriote, reconnaissance du génocide arménien, relations avec les partenaires ou les adversaires arabes.

Monday, April 7, 2014

La vie a plein temps


La vie a plein temps
Une biographie de Bernard Fattal

Leader charismatique, entrepreneur visionnaire   animé  d’une quête inlassable   de nouveaux savoirs,    passionné de chasse,  de nature et d’aventures,   humaniste  engagé au service  des  plus démunis,  et   sur la fin psychothérapeute : Bernard Fattal était tout cela à  la fois. Il a quitté la vie  en pleine force de l’âge : comme il a vécu,  à cent à  l’heure, dans un accident d’auto lors d’une ultime partie de chasse où  l’un de ses amis l’a accompagné dans la mort.  Mais une année de sa vie était aussi remplie  que dix années  de celle d’une personne  ordinaire. 

Basée sur de nombreux témoignages et  sur  ses propres écrits, dont son site « Voir la vie autrement » cette biographie     suit  son   parcours exceptionnel  qui l’a conduit  à  se consacrer à la « thérapie brève » après avoir joué  un rôle moteur  dans la transformation d’une entreprise libanaise  en un groupe régional.   Va à  la  découverte  des  théâtres de ses exploits cynégétiques,  allant  du  désert syrien aux   « Monts célestes »  aux confins du Kazakhstan et de la Chine en passant par le grand-nord canadien. Parle de son action caritative au sein  de l’Ordre de Malte, notamment en faveur des chrétiens d’Irak.  Et raconte  enfin  l’histoire du  petit  cercle d’amis   dont il était l’âme.